samedi 10 mai 2008

弓道部 - Le club de kyudo

Une photo de presque tout le monde, en hakama, vetement traditionnel (et obligatoire) por la pratique du kyudo, tir a l'arc japonais.
De gauche a droite, haut en bas :
Mitsuki, Bami, Kurumi, Haruna, moi, Eriko, Emoki, Yaegashi, Umezawa, Tsubasa-sempai, Jin-sempai
Jessica-sempai, ?? sempai, ?? sempai
?? sempai, Bon-sempai, Ouno-sempai, Megumi-sempai, Ayaka-sempai, Occhi (Ochiai sensei), "Wadaken", ?? sempai, Tanaka-sempai, Andrew-sempai

Le mot "sempai" signifie "aine", "superieur" ; ce qui signifie que tous ceux dont le nom est suivi de "sempai" sont plus ages que moi, et ceux sans, sont ceux de la meme annee scolaire que moi.

Au club de kyudo, j'ai le sentiment d'avoir plus appris autre chose que le kyudo en lui meme. Il me semble bien meme que le tir a l'arc n'est pas du tout ce qui compte le plus maintenant pour moi, en allant a ce club.

Au debut, tout debut, je voulais avoir la classe en portant un hakama, sachant bien viser ma cible et y envoyer mes fleches.
Jusqu'a maintenant, je n'ai envoye que 7 fois mes fleches dans une cible, dont 3 sont allees dans la cible voisine de la mienne...

Au debut, je ne m'etais pas vraiment investie ; je n'allais pas tout les jours au club, j'avait du mal a comprendre les explications des autres eleves, et en plus j'attrapais des coups de soleils en restant dehors trop longtemps.

Fin octobre, j'ai pu commencer a porter un arc, et tirer avc de vraies fleches.

Puis en novembre, Ayaka-sempai m'a presque ordonne de passer une evaluation en fevrier. Mais pour ce faire, je devais aller plus souvent au club, c'est a dire tout les jours, malgre le froid qui commencait a nous glacer les pieds.

Je me suis alors demandee si je trouverai ca toujours aussi interessant en me forcant a y aller tout les jours ; jamais je n'avais eu a poursuivre un entrainement aussi intensif en quoique ce soit, meme pas en japonais. Mais au bout, il y avait le Shodan ou le Ikkyu (premier dan ou premier kyu), donc j'ai decide de tout donner jusque la, c'est a dire jusqu'a fevrier.

Du lundi au vendredi, club tout les jours apres les cours de 4 a 6 heures, dans le froid, avec pour seuls vetements une chemise, un gilet, une jupe et tout de meme un pantalon en dessous. Je n'ai pas attrape de rhume. Et cela m'a permis de "rencontrer" les membres du club ;
tout d'abord, Ayaka-sempai, qui m'a toujours donne des conseils, remonte le moral et qui a toujours cru en moi. Puis Kurumi. L'une des personnes les plus adorables et creative sur cette planete. Ensuite, Bami. De son vrai nom Naba Misato, mais si on colle les dernieres et premieres syllabes, ca donne Bami. Elle ecoute toujours quand on lui parle, et arrive a partir dans des delires incroyables en un temps record ; elle est d'ailleurs la premiere a m'avoir fait rire grace aux mots "je t'aime", "bonjour", "les abeilles" et "manger" (les seuls mots francais qu'elle connait). Fou rire memorable. Et puis Mitsuki. Celle qui n'a que des accelerateurs, et pas de freins ; en une journee, elle manque de se casser la figure au moins 3 fois, tout en trouvant ca presque normal. Une vraie boule de nerf sous une frange qui cache souvent ses yeux. Suis Eriko, la nouvelle presidente du club. Plus sa tension augmente, plus sa voix est aigue, pour atteindre parfois les ultra-son, mais ca c'est quand elle parle manga, et plus particulierement de Hiabri-san, son perso prefere de "Reborn". Je la croyait normale au debut, mais elle n'a plus pu cacher par la suite sa condition d'Otaku, fan inconditionnee de mangas. Il y a un je ne sais quoi qui fait que je ne peux pas prendre communication avec elle... mais on est bien comme ca. Et puis Haruna, la seule du "clan" qui ne lit aucun manga, et qui donc, ne comprend pas la moitie de nos conversations. Elle a toujours la meme expression sur le visage et le meme ton de voix, sauf quand elle gaffe, ce qui arrive de temps en temps. Et c'est tres drole. Enfin Yaegashi, le seul garcon qui a reussi a s'integrer dans le clan des filles ; il rit avec nous tout en restant das son coin, mais quand il sort une vanne, il nous fait rire a chaque fois, parce que ca ne ressemble pas a l'image stricte qu'il donne.

Je suis encore en train d'en decouvrir d'autres, tous si differents les uns des autres.

Avec les "deuxieme annees" (mon annee), il s'est passe tant de choses ; l'evaluation, la fete d'aurevoir des troisieme annees, les entrainements, les repetitions pour les pieces, dont "ペカチュと僕と、時々弓チュ" (Pekachu et moi, et de temps en temps Yumichu), une parodie de pokemon.

Puis la recherche d'un terrain ou s'entrainer au nouveau lycee, le yakitori, l'accueil de nos premiers "kouhai", "eleves" de premiere annee, et la suite, qui est en train de se produire.

On voudrait aller a la plage et manger un barbecue et faire des feux d'artifices, avant que je parte.

Aller tout les jours au club n'est plus un probleme ; au contraire, maintenant je regrete de ne pas pouvoir y aller. On rit tout le temps tout le temps, meme avec les nouveaux premiere annees qui nous ressemblent bien.

Je me suis dit que ce serait bete de ne pas continuer le kyudo en rentrant en France, et je sais que je ne vais pas arreter.

Mais ca va etre dur de quitter "le club de kyudo".

2 commentaires:

Anonyme a dit…

konnichi ha Clairechan ;-)

Je rentre tout juste de Kyôto où Régine vient d'obtenir le grade de renshi 5ème.

A Monntpellier, tu pourras trouver un club de kyûdô de très bon niveau, qui, niveau ambiance, n'aura bien sûr rien à voir avec un club de lycéeens, mais ça vaut le coup de venir voir ;-)

bises + ja na
Alain

Anonyme a dit…

Claire ...
IL faut que tu me refiles ton adresse absolument !
Quand pars tu du Japon ? DIS MOI VIIITE JE VEUX QUE TU RECOIVES LE COLI AU JAPON !

Je t'embrasse très fort, tu me manques ...
<3